Une terrasse de plain-pied non couverte n’est pas considérée comme une emprise au sol, sa construction n’exige donc aucune formalité administrative. Cependant, certaines communes imposent l’utilisation de matériaux précis : par précaution, pensez à consulter le PLU. Si vous optez pour la mise en place d’un auvent (terrasse couverte ou partiellement couverte), la surface est désormais considérée comme une emprise au sol. Dans ce cas, voici vos obligations en fonction de la surface aménagée : moins de 5 m2 : vous n’avez pas de formalité à remplir. Entre 5 et 20 m2 : vous devez réaliser une déclaration préalable de travaux. Plus de 20 m2 : vos travaux requièrent un permis de construire.
Si votre commune est dotée d’un PLU, le seuil passe de 20 à 40 m2. Le permis de construire et l’accord de la copropriété sont uniquement obligatoires si vous installez cette terrasse sur un immeuble collectif. Dans le cas d’un toit-terrasse de maison (sur la surface du toit d’une construction existante sans modification de toiture), l’aménagement ne viendra pas ajouter une emprise au sol supplémentaire au bâtiment : aucune démarche n’est donc nécessaire. Si vous réalisez une modification de votre toiture pour accueillir votre toit-terrasse, les mêmes règles que pour la construction neuve s’appliquent (en complétant vos démarches d’une demande d’autorisation auprès de l’architecte des bâtiments de France si vous habitez en zone classée). Il vous faudra également recourir aux services d’un bureau d’étude structure pour vérifier que votre maison peut supporter le poids de cet aménagement. Vérifiez au préalable que la construction de votre terrasse ne crée pas de préjudice à vos voisins en termes de vis-à-vis.